La préfecture a décidé d’autoriser le prélèvement de 10 spécimens par espèce de requin, ainsi qu’une étude complémentaire sur la maladie de la Ciguatera, à l’issue de la réunion d’urgence organisée ce lundi.
A l’issue de la réunion de crise organisée cet après-midi à la préfecture, l’Etat a décidé d’autoriser la pêche de 10 requins par espèces. La pêche des requins dans l’enceinte de la réserve naturelle marine est donc autorisée par les autorités sous certaines conditions.
Suite à la nouvelle attaque survenue hier à Saint-Leu, Xavier Brunetière - secrétaire général de la préfecture - a convié cet après-midi les maires des communes littorales où se pratiquent de façon habituelle le surf et autres sports de glisse, le président de l’association des maires et le président du conseil régional a une réunion de travail sur les mesures prises et envisagées pour renforcer la prévention des attaques de requin.
Parallèlement à ces prélèvements, la préfecture a annoncé de nouvelles études sur la maladie de la Ciguatera, afin de mieux connaître les risques éventuels sur la consommation de requin. En fonction des résultats, la préfecture prendra de nouvelles décisions.
Cette décision intervient alors même que le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a validé la semaine dernière le principe d’autoriser la chasse aux requins dans 95% de la réserve marine, dans la droite ligne de l’arrêté municipal pris par le député maire de Saint-Leu Thierry Robert.
Pour rappel, cette réunion a été organisée en urgence, suite à la multiplication des attaques de requins aux abords des côtes réunionnaises. Après l’attaque qui a coûté la vie au jeune Alexandre Rassiga le 23 juillet dernier, une nouvelle attaque a failli être fatale à Fabien Bujon, surfeur expérimenté d’une quarantaine d’années.