Un passionné de train et le président de l’association Ti Train Lontan militent pour la restauration du chemin de fer de La Réunion pour conserver le patrimoine.
Patrick Barthet est un passionné des trains et du chemin de fer. Il a visité ce qu’il reste du réseau de chemain de fer construit en 1882.
Il reste des traces et des vestiges de cet ancien mode de transport. Certaines parties sont entretenues, d’autres sont laissées en ruines.
Aujourd’hui tombé dans l’oubli, le chemin de fer avait à l’époque révolutionné la vie de l’île Bourbon pendant près d’un siècle. La compagnie du chemin de fer était alors l’une des entreprises les plus importantes du département.
Patrick Barthet a souhaité voir ce qu’il en restait. Il milite pour la valorisation de ce patrimoine. "Ce vestige est un cadre idéal, il suffirait d’aménager un espace casse-croûte", explique-t-il devant le pont de la Ravine à Malheur.
Certains des lieux symboliques sont intégrés dans le réseau routiers, d’autres n’ont pas cette chance. À Saint-Benoît, la gare est devenu ruine alors qu’à Saint-Pierre et Saint-Denis, elles sont maintenant des monuments qui abriteaint des activités modernes jusqu’à récemment sont de nouveau inutilisées. Et dans l’ouest, les ponts sont envahis par les herbes sauvages et
Gérard Chotard, président de l’association Ti Train Lontan, lui aussi, estime qu’il faut protéger, réhabiliter et valoriser les gares, rails, ponts, viaducs et autres équipements de ce réseau de chemin de fer : "Une étude est en cours pour une restauration possible de la voie. La Région et la DAC OI ainsi que la mairie de La Possession ont financé une partie de la restauration du matériel roulant. Maintenant, il reste à financer les voies ferrées et les tunnels."