La préfecture fait le point sur le phénomène de mortalité massive de poissons enregistré sur les plages de l’Ouest. Une baisse du nombre de poissons morts a été constatée.
Plus de 15 000 poissons ont été retrouvés morts sur le littoral Ouest depuis le début du phénomène en février dernier. La cause de cette mortalité massive a été confirmée le 28 mars. Une bactérie, a été décelée lors des autopsies demandées par la Deal (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement), réalisées en métropole. Les analyses ont révélé la présence d’un germe bactérien, "Streptococcusiniae".
Les équipes de SPL Tamarun et de la commune de Saint-Paul ont poursuivi les opérations de ramassage. Une baisse du nombre de spécimens retrouvés morts a été constatée. 400 poissons ont été ramassés le lundi 31 mars, contre 55 le 3 avril.
De nouvelles analyses ont été réalisées sur les eaux de baignade le 29 mars. Les résultats ont démontré que la mortalité massive de poissons n’a pas remis en cause la qualité de l’eau.
Suite à ce phénomène, un suivi de l’évolution des paramètres environnementaux ainsi que du repeuplement des milieux sera mis en place, pendant un an, par la Deal.
La préfecture précise par ailleurs que "la surveillance renforcée, mise en place par l’ARS, des infections cutanées chez l’homme, dans le cadre de la veille sanitaire, avec les hôpitaux et les médecins libéraux ne révèle pas de recrudescence de ces infections en lien avec la fréquentation du lagon. Cette surveillance sera poursuivie".
Les recommandations émises par la préfecture restent toutefois valables. Il est déconseillé de toucher à mains nues les poissons affaiblis ou morts et de ne pas les consommer. Il est également recommandé de cuire longuement les poissons pêchés vivants le long des plages du littoral ouest.
L’ARS rappelle les également qu’il faut éviter de se baigner et de pratiquer les activités nautiques en cas de plaies, se doucher au sortir du bain...
