Ils étaient entre 20 000 et 25 000 personnes à avoir rejoint le front de mer saint-pierrois dimanche 7 novembre pour assister à la cérémonie de clôture de cette 2ème édition du Dipavali dans le Sud. Sur le papier, un programme plus qu’alléchant : la mairie de Saint-Pierre avait en effet promis un défilé de chars, des démonstrations de danse indienne et un spectacle pyrotechnique. Dans les faits, les milliers de spectateurs ont dû faire preuve de beaucoup de patience en raison des retards accumulés au niveau de l’organisation.
Au terme de cinq jours de festivité, la ville de Saint-Pierre a clôturé ce dimanche sa 2ème édition du Dipavali. Cette fête de la lumière édition 2010 s’articulait autour des cinq sens. Au menu de cette cérémonie de fin, la capitale sudiste avait annoncé un défilé de chars, un feu d’artifice et un concert pour boucler en beauté cette manifestation phare du calendrier tamoul.
Seulement voilà, des danseuses parés de leurs plus beaux bijoux et costumes, du passage des chars décorés par les associations indiennes de l’île, et du feu d’artifice sensé être le clou du spectacle, certains spectateurs venus de loin garderont surtout à l’esprit un "manque d’organisation".
Les différents retards accumulés tout au long de la soirée ont de fait déçu quelques visiteurs : une heure de retard pour le défilé prévu initialement à 18h30, deux heures de retard pour le feu d’artifice. Des reports qui ont fait toute la différence pour des spectateurs venus du Nord et qui travaillaient le lendemain matin.
Si certains allaient jusqu’à regretter le défilé saint-andréen, le bilan n’est cependant pas si négatif. L’affluence record (20 000 à 25 000 personnes) témoigne ainsi du vif intérêt de la population pour cette fête religieuse comptant parmi les plus fastueuses à la Réunion. De la même façon, le village indien et les conférences-débats organisées tout au long de cette semaine ont été particulièrement plébiscités.
Malgré de sérieux points noirs au tableau que la municipalité s’efforcera d’effacer l’an prochain, l’objectif a été atteint. Saint-Pierre qui a tour à tour raflé le Festival de musique Sakifo et le Dipavali entend bien se positionner comme une ville culturelle dynamique.