Après une semaine de grève, les conséquences économiques du mouvement initié par les dockers de la SAMR commencent à se faire ressentir. Plus d’un millier de conteneurs sont en souffrance au Port Est.
Le mouvement de protestation initié lundi 17 septembre par les 137 employés de la Société d’Acconage et de Manutention de La Réunion se poursuit au Port Est. Les grévistes campent sur leurs positions et exigent la tenue des négociations annuelles obligatoires (NAO) dans les meilleurs délais.
Les négociations qui se sont déroulées jusque-là n’ont abouti sur aucun accord. Depuis le début de ce mouvement, le fonctionnement du Port est fortement perturbé. Ce lundi 24 septembre, on enregistrait pas moins de 1000 conteneurs en souffrance. Plusieurs tonnes de marchandises sont en attente de livraison et les conséquences économiques se font déjà ressentir.
Ce matin, trois représentants du parti du front de Gauche sont allés à la rencontre des dockers. Les élus jugent les revendications des employés de la SAMR totalement "légitimes". Ils ont affiché leur entier soutien aux travailleurs. Dans un communiqué, le Front de Gauche juge que " le refus des négociations annuelles obligatoires de la part de la Direction lui paraît inadmissible et semble déjà une ébauche de l’austérité que le gouvernement veut instituer ".
Les grévistes veulent de nouvelles négociations et se disent prêts à poursuivre leur action le temps qu’il faudra. Dans leur combat, ils peuvent compter sur l’appui des salariés des autres entreprises de manutention. Les employés de la SOMACOM et de la SGM se sont en effet engagés à prendre part au mouvement de protestation si aucune solution n’est trouvée rapidement.