Le président de la Région Réunion et chef de file de la liste Alliance s’est exprimé devant la presse cet après-midi pour parler du principe d’équité et dénoncer la malhonnêteté d’Eric Magamootoo.
Suite aux événements d’hier soir devant les grilles de la chaîne privée Antenne Réunion, le chef de file de la liste Alliance et actuel président de la Région Réunion a tenu à contacter toute la presse locale, écrite et audiovisuelle au siège de l’Alliance cet après-midi.
Il a tenu à organiser cette conférence de presse suite à l’annulation du débat prévu entre lui-même et son adversaire politique Jean-Paul Virapoullé, ce qui lui a donné l’occasion de faire le point sur un principe d’équité qui, selon Eric Magamootoo, à l’origine de la mobilisation devant Antenne Réunion, aurait été " bafoué " .
Paul Vergès avant tout a rappelé les conditions dans lesquelles il avait été invité par la chaîne et comment l’émission "Face à Face" devait s’organiser.
Il a également lu en direct devant tous les journalistes présents à la conférence de presse les deux communiqués envoyés par Eric Magamootoo. L’un qui annonçait la mobilisation d’hier soir devant les grilles de la chaîne privée, l’autre étant un double de la lettre envoyée au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) dans laquelle Eric Magamootoo se plaint que Paul Vergès " a droit à trois débats et non pas lui ".
Paul Vergès a déclaré que s’il y avait réellement un problème d’équité, " ça mérite une réflexion ". Il s’est même dit prêt à débattre sur ce principe d’équité. " On devrait voir comment on pourrait en discuter ", précise-t-il.
Par ailleurs il regrette amérement que dans son courrier adressé au CSA, Eric Magamootoo n’ait parlé que de Paul Vergès en débat et non pas des autres candidats aux élections régionales. " Je ne trouve pas normal qu’il fasse de la récupération politique. Quand le manipulateur est pris en flagrant délit de manipulation, c’est qu’il n’est pas bien malin ", dixit Paul Vergès.
Le chef de file de la liste Alliance n’hésite pas à user de métaphores plutôt florales pour encore une fois dénoncer le comportement de son adversaire politique. " Je dénonce sa façon de faire. Quand on monte au cocotier, on s’assure que son derrière est propre..." , termine le président de la Région Réunion.