Comme annoncé, parents d’élèves et représentants syndicaux se sont réunis dès 9h30 devant les grilles du Rectorat de la Réunion afin de dénoncer les "couacs de la rentrée scolaire" et plus particulièrement, les classes surchargées. Les manifestants affichent leur détermination pour "sauver les conditions d’enseignement". Tous affirment qu’ils poursuivront le combat pour obtenir des ouvertures de classes.
Enseignants et parents d’élèves ont répondu à l’appel des syndicats et plus de quarante manifestants sont actuellement réunis devant les grilles du Rectorat à Saint Denis. Au coeur des revendications : tous dénoncent les baisses d’effectifs au sein de l’Education Nationale et donc la surcharge des classes.
De son côté, le Syndicat National Unitaire des Instituteurs et des Professeurs des Ecoles soutient l’ensemble des parents dont les enfants sont "victimes des effets de la politique de restriction budgétaire menée depuis plusieurs années".
Une délégation de parents d’élèves et de représentants syndicaux est actuellement reçue au Rectorat mais devant le portail, les manifestants restent fermement décidés à se faire entendre. Accompagnés de leurs enfants, de nombreux parents ont fait le déplacement armés de leurs pancartes et banderoles. Selon eux, l’avenir de la jeunesse est en danger et des ouvertures de classes sont indispensables pour assurer de bonnes conditions d’enseignement.
Selon les syndicats, il manquerait cinquante classe sur le département afin d’accueillir tous les élèves dans les meilleures conditions. "A Saint Denis, onze classes ont fermé leurs portes et 120 enfants sont en attente de scolarisation". Pour la CGTR Educ’Action et le Saiper, cette situation est "catastrophique". Huguette Belle et Thierry Robert - respectivement député-maire de Saint Paul et maire de Saint Leu
