Le Conseil économique social et environnemental régional (CESER) a donné son avis ce mardi sur les orientations budgétaires de la Région pour 2013. L’occasion aussi de faire des propositions pour le dossier du Parc National des Hauts.
Placer l’humain au coeur des préoccupations du Parc National des Hauts : c’est le message lancé ce mardi par le Conseil économique social et environnemental régional qui souhaite que les 170 000 personnes vivant dans le périmètre du Parc National soient davantage pris en compte.
Le CESER qui s’exprimait aujourd’hui sur les orientations budgétaires du Conseil régional pour l’exercice 2013 a mis en avant une communication déficiente. 21% de la population réunionnaise vit dans le périmètre du Parc National. Selon le Ceser, ces familles doivent plus bénéficier des avantages que des contraintes.
Selon le Président du CESER , "on ne peut pas rayer d’un coup de plume un certain nombre de choses, de personnes qui concourent à la vie de la Réunion". Jean-Raymond Mondon estime qu’à l’heure actuelle, trop d’habitants ont une "vision négative" du Parc National des Hauts.
D’après le conseil économique, l’approche purement écologique ne tiendrait pas suffisamment compte de la situation et des attentes des éleveurs et des populations installées sur ces espace naturels préservés.
Gérard Moutien, le secrétaire adjoint départemental du syndicat FDSEA, souligne lui "l’autisme des responsables du Parc National" et explique que les habitants qui souhaitent développer un petit élevage ou aménager un jardin ne sont pas entendus.
Face à ces problèmes de dialogue, le Ceser préconise l’ajout d’un huitième chapitre à la Charte du Parc National de la Réunion. Le conseil économique demande que les aspects humains de la vie quotidienne (loisirs culturels, cultuels et autres) soient aussi pris en compte, parallèlement aux aspects économiques.