Les restaurateurs installés sur la plage de l’Hermitage ont assigné le maire de Saint-Paul et l’État en justice. Le délibéré doit être rendu le 13 juillet.
C’est ce jeudi que tenait l’audience devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis concernant le conflit qui oppose les propriétaires des établissements de restauration de l’Hermitage, la mairie de Saint-Paul et la préfecture.
Le délibéré est attendu pour le 13 juillet prochain
Les représentants des paillotes de plage ont entamé une procédure devant la justice à l’encontre de la préfecture de La Réunion et la mairie de Saint-Paul.
Ces derniers font face à une décision du tribunal administratif qui invalide leur autorisation d’occupation et à un refus du maire de leur accorder la possibilité d’une nouvelle exploitation sur ces lieux.
Olivier Gacon est gérant du restaurant La Bobine. Il explique cette action judiciaire. "Si nous sommes dans cette situation, ce n’est pas à cause de nos patrons mais parce que les engagements des différents maires et préfets n’ont pas vu le jour !"
Les restaurateurs de l’Hermitage s’estiment légitimes, "on a été présent avant la loi". La mairie a mis en place en 2008, ces autorisations d’occupation temporaire suite à la loi sur le Littoral. "Si un recul devait être fait, il aurait dû l’être il y a de cela 10 ans", souligne le gérant de La Bobine.
Le tribunal jugera donc de l’éventuelle légitimité de la présence des restaurants sur le littoral.
Les autorisations d’occupations temporaires ont pris fin le dimanche 1er juillet. Malgré cela, les restaurateurs ont décidé de ne pas fermer leurs portes. "Jusqu’à ce que cette décision de justice soit rendue, on est là et on travaille", conclut Olivier Gacon.
Les gendarmes ont cependant dressé des contraventions à l’encontre des six établissements de la plage de l’Hermitage en activité malgré la fin des AOT.