Olivier Clerc est écrivain et conférencier professionnel. Il a notamment traduit le best-seller de Don Miguel Ruiz, "Les accords toltèques : une chevalerie relationnelle". Il est à La Réunion pour plusieurs conférences et ateliers.
Olivier Clerc est actuellement à La Réunion pour animer plusieurs événements. Ce week-end il animera une conférence sur "le pardon : guérir les blessures du cœur" à Saint-Gilles. Lundi soir aura lieu une soirée "jeu toltèque".
L’écrivain a traduit l’ouvrage "Les quatre accords toltèque" publié en novembre 1997 et ne se doutait pas que le livre allait avoir un tel succès.
"L’édition n’est pas une science exacte donc il y a toujours une marge de surprise. En le lisant je me suis dit que c’est un livre comme on en trouve une fois tous les 10 ou 15 ans dans une vie d’éditeur parce que vraiment il y a quelque chose de rare. Ça reste un des best-seller les plus incroyable que j’ai vu publié depuis 20 ans".
Ce livre parle de quatre grands principes de vie préconisé par Don Miguel Ruiz, un chaman nagual de la lignée des chevaliers de l’Aigle. Le traducteur raconte qui est pour lui cet auteur et comment il l’a rencontré.
"Miguel au départ c’est un neurochirurgien, il vient d’une famille qui a à la fois ce lien avec la tradition toltèque mais aussi une forte imprégnation chrétienne. Ce n’est qu’à 35 ans qu’il va reprendre ce flambeau et va avoir l’envie de transmettre la quintessence de sa tradition mais d’un façon qui soit accessible à tout le monde."
Olivier Clerc explique que les quatre accords résumé dans le livre de Don Miguel Ruiz sont aujourd’hui mis en pratique aussi bien par des athées, chrétiens ou bouddhistes. "C’est un code de conduite qui est vraiment universel".
Un code de conduite préservé pendant des centaines d’années mais qui dans l’oeuvre ça s’apparente plutôt sa manière de l’auteur de l’avoir synthétisé pour en faire quelque chose d’accessible à tous.
"Mon métier c’est d’écrire mais aussi de publier et traduire et c’est comme cela que j’ai rencontré Miguel et eu la joie de traduire son livre et l’année suivante d’aller au Mexique le rencontrer."
Il ajoute : "Je le dis souvent, je ne traduis pas des livres mais des auteurs. Et rencontrer l’homme ou la femme derrière le livre, c’est ce qui est vraiment passionnant."
Olivier Clerc décrit Don Miguel Ruiz comme "un homme d’une simplicité absolue et en même temps qui est habité par quelque chose. Ce qui fait que cette rencontre va changer ma vie puisqu’il va me faire vivre une expérience de pardon. Si je suis aujourd’hui à La Réunion, c’est pour transmettre ce travail sur le pardon qu’il m’a confié."
L’auteur-traducteur va animer un atelier de 2 jours, samedi et dimanche sur ce outil intitulé "Le Don du Pardon".
Le concept de la domestication figure en premier dans le livre avant les quatre accords. "Ce que dit Miguel et ce qu’on sait tous c’est que grandir dans une famille, une culture, c’est recevoir un certain nombre de croyance avec le côté positif mais aussi un côté qui peut être enfermant, limitant. Ce qui nous conditionne d’une certaine manière. Ces accords sont là pour faire sauter ces verrous."
Dans cette culture ancestrale mexicaine, il y a ces quatre accords pour améliorer sa vie. Le premier est d’être "impeccable avec les mots".
"Avoir une parole impeccable parce qu’on le voit bien les ragots, les calomnies, les médisances, que ça soit dans la famille, l’entreprise ou ailleurs pourrissent complètement nos relations. Prendre la décision de se dire qu’à partir de maintenant j’ai envie d’avoir une parole qui soit belle, lumineuse et constructive ça peut radicalement changer notre vie."
Le second est de "ne rien prendre de façon personnelle". "Alors là comme dirait le générale, vaste programme parce qu’on est tous quand même très susceptible, on réagit beaucoup à ce que les uns et les autres disent. Arriver à ça, ça nous donne une liberté absolument extraordinaire."
Le troisième accord est de "ne pas faire de supposition". "Là aussi, si on se regarde faire on le fait tout le temps. C’est très dur mais il y a des outils et des clés, par exemple dans la partie de jeu toltèque qu’on animera lundi soir, on donne des outils pratique."
Le dernier accord demande de "toujours faire de son mieux". "Ça paraît un peu boyscout au départ mais c’est très intéressant. Faire moins que son mieux ça nous amène à nous juger nous même et faire plus que son mieux ça amène au burn-out et au surmenage. Évaluer son mieux et faire juste ça au quotidien ça amène une qualité de vie, une production qui peut vraiment faire une grande différence."
Tout cela finalement ce n’est que du bon sens. "Exactement c’est du bon sens, en même temps il le raconte d’une manière inspirée et juste. Ce livre à toucher des gens dans 40 pays différents et vendu à des millions d’exemplaires. Il a su insuffler dans ce code quelque chose qui a particulièrement touché les gens."
Même tout le monde respect ces accords, Olivier Clerc ne pense pas que ce serait une forme de domestication. "Ça nous amène a trouver sa propre façon de vivre, faire ses propres choix. Ce n’est pas une croyance, il ne demande pas de croire en quoi que ce soit c’est un code de conduite."
Auteur et traducteur, Olivier Clerc préfère écrire ses livres mais apprécie de traduire ceux des autres. Il explique : "Au départ je préfère écrire les miens après j’ai une grande chance j’ai traduit pratiquement que des auteurs formidables et ça m’a donné l’occasion de rencontrer ces auteurs. Voir l’homme ou la femme derrière et puis pouvoir bénéficier de ce qu’ils avaient à enseigner au-delà de ce qu’un livre permet de transmettre."
Il ajoute : "Si je suis là aujourd’hui, si je voyage dans de nombreux pays dans le monde, c’est pour à mon tour retransmettre et partager les choses qui ont changé ma vie."
Olivier Clerc est à La Réunion pour quelques jours. Mardi 18 septembre, il anime une conférence intitulée "Les accords toltèques : une chevalerie relationelle" à Saint-Denis.
Samedi 22 et dimanche 23 septembre à Saint-Gilles, il anime un atelier "Don du Pardon". Finalement, lundi 24 septembre une soirée "Jeu toltèque" est mise en place à Saint-Gilles.