Les membres du Comité réunionnais de réduction du risque requin (CR4) se sont réunis ce jeudi pour avancer sur le dossier risque requin et évoquer notamment le dispositif vigie requin stoppé brutalement par la Préfecture.
Les représentants de l’Etat, de la commune de Saint-Paul, du monde scientifique et associatif se sont réunis ce jeudi pour débattre de la mise en oeuvre des mesures de réduction du risque.
Il s’agissait de la seconde réunion plénière du C4R. Cette réunion de travail a permis de dresser un bilan des actions en cours et de faire le point sur les actions prochaines.
Dans le cadre de la prévention et de la réduction du risque requins, il a été réaffirmé que les deux priorités au coeur de l’action de l’Etat étaient l’amélioration de la connaissance scientifique avec le financement de l’étude CHARC et la consolidation des procédures d’alerte et de secours.
Les débats se sont articulés autour de plusieurs axes :
l’ensemble des mesures mises en oeuvre par l’Etat depuis dix huit mois dans le cadre
de la réduction du risque requin ;
les résultats intermédiaires de l’étude CHARC ;
le plan d’action issu de l’étude BIOTOPE ;
l’opération risque ciguatera.
Le préfet a confirmé que les contrats aidés concernant les « vigies requins » immergées ne seraient pas reconduits en 2013. Toutefois, en l’état actuel du droit, rien n’interdit aux acteurs concernés de s’organiser pour assurer de leur initiative une surveillance par ce moyen
En écho à la proposition du Comité olympique et sportif d’envisager l’utilisation des moyens les plus modernes, la représentante du conseil régional a annoncé la volonté de la collectivité de soutenir financièrement tout projet innovant qui serait validé en CO4R.
Un groupe de travail est mis en place sous la présidence du Directeur de la Mer (DMSOI), afin de définir les actions qui pourraient immédiatement être mises en oeuvre après une éventuelle attaque.
Les difficultés économiques rencontrées par les entreprises affectées par le risque requin ont été évoquées. Sur ce point, la Préfecture assure que "les propositions seront étudiées par les services de l’Etat".