Avec les pluies torrentielles de ces derniers jours, nombre de radiers ont été submergés et les dégâts relevés sur les routes sont conséquents. Les habitations sont elles aussi sinistrées, comme on peut l’observer à Saint-Denis, dans les hauteurs du chef-lieu.
Cela fait seulement quatre mois que Thierry a emménagé dans une maison située allée des Topazes, à Bellepierre, et l’homme se demande déjà s’il doit quitter sa demeure. A l’origine de ses interrogations : l’effondrement du mur de son voisin dimanche après-midi. Sous l’effet des pluies torrentielles, la construction a cédé, et dans la cour de Thierry, ce sont désormais des dizaines de m2 de roches qui jonchent le sol.
Le mur qui s’est écroulé a fait beaucoup de dégâts matériels mais pas de victime, au grand soulagement de Thierry et de ses voisins. Pour lancer les travaux et réparer son mur et son toit endommagés, il devra débourser la somme de 10 000 euros. L’assurance de son voisin remboursera les frais. Pour autant, l’homme reste inquiet. Il avoue ne pas avoir trouvé le sommeil hier soir. Thierry redoute en effet que cet événement malheureux se reproduise.
Dans l’allée des Topazes, d’autres habitations ont fait les frais du déluge de ce week-end. Plusieurs murets qui bordaient la route se sont ainsi écroulés. Pour constater les dégâts et obtenir un remboursement des frais de réparation, les particuliers doivent solliciter leurs assureurs.
Bien souvent, ils choisissent de faire d’abord appel à des huissiers de justice. Et pour cause, ces derniers interviennent parfois plus rapidement que les assureurs. Par ailleurs, les états des lieux qu’ils dressent ont une valeur juridique et peuvent servir aux propriétaires, voulant entamer une action en justice par exemple.