Séverine Sandarom tente toujours de réaliser la chance qu’elle a eu mercredi après-midi sur la 2X2 voies, à Saint-Benoit. La jeune femme de trente ans a eu la peur de sa vie lorsque sa voiture est venue s’encastrer dans la barrière de sécurité. Si les blessures de la conductrice sont superficielles, la violence de l’accident l’a définitivement traumatisé.
La Pontiac rouge est méconnaissable. En voyant son véhicule complètement écrasé, Séverine Sandarom se rappelle l’accident dans lequel elle a été impliquée il y a deux jours. Très émue, elle doit encore chercher ses mots pour exprimer la violence de la collision.
Le coupé que la jeune femme s’était offert quatre mois auparavant a violemment percuté un rail de sécurité. A l’origine de cet accident spectaculaire, une voiture de type clio qui aurait tenté de dépasser Séverine par la droite, obligeant la trentenaire à faire un dangereux écart pour éviter le drame.
Et pour ce qui est du drame, il a bien été évité ; et de très peu. La conductrice s’en sort avec une égratignure au bras et une légère brûlure. Un miracle au vu de l’état du véhicule, complètement écrasé. Pour Séverine, aucun doute : elle doit la vie à l’airbag et à la ceinture de sécurité.
Malgré l’émotion encore vive, Séverine doit se concentrer sur d’autres détails plus matériels. Son assurance a en effet signifié à la jeune femme qu’aucun remboursement ne pourrait être effectué dans la mesure où sa Pontiac n’a pas touché l’autre véhicule impliqué dans l’accident. La jeune femme devra donc engager seule le budget important nécessaire aux réparations de son véhicule.