Sur 12 000 entreprises, plus de 450 ont versé l’an dernier une contribution à l’Agefigh, le fonds pour l’insertion professionnelles des handicapés car ils ne respectent pas la Loi. La semaine pour l’emploi des handicapés commence aujourd’hui au niveau national comme sur le département, mais le constat est là : bien que l’emploi des personnes handicapées s’améliore, il reste du chemin à parcourir et le Gouvernement compte durcir le ton.
A 40 ans, Patrick a trouvé sa vocation dans un atelier de poterie. Son handicap - la surdité - ne l’empêche pas de s’épanouir professionnellement et pour preuve : il est aujourd’hui en contrat de professionnalisation et il peut donc oublier les douze années de chômage qu’il a traversé.
Patrick se concentre actuellement sur la préparation de son CAP en céramique et il est particulièrement motivé.
Au sein de cette entreprise de Saint André, cinq handicapés ont été embauchés. Depuis 2007, Jean-Jacques - le patron de cette société - a pour but de partager son savoir faire. Lui-même sourd, il a décroché 14 diplômes et a créé sa petite entreprise pour vivre de sa passion.
Sur le département, de nombreuses entreprises ne font rien en faveur des handicapés et à la fin du mois de septembre, le pôle Emploi comptabilisait environ 2000 demandeurs d’emplois handicapés.
Chaque année, des centaines d’entreprises doivent donc verser une contribution à l’Agefigh (le Fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés) car aucune possibilité d’embauche n’est mise en place en faveur des personnes handicapées et ce, malgré la Loi.