Réunis depuis 6 heures ce matin, les transporteurs ont finalement pris la route en direction de Saint Denis aux alentours de 8h30. Objectif : faire entendre leurs revendications afin de faire chuter le prix des carburants. Les transporteurs exigent une baisse de 25 centimes par litre de Super et de gazole et ce, pour tous les consommateurs. Alors qu’une table ronde est prévue à 10h00 à la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL), une soixantaine de camions se dirige actuellement direction Saint Denis. D’importants ralentissements sont redoutés car la route du Littoral est basculée.
Les professionnels des transports manifestent pacifiquement ce lundi 6 février contre la hausse des prix des carburants. Déterminés, ces derniers se sont réunis dès 6h00 ce matin devant la Halle des manifestations, au Port. Un convoi constitué d’une soixantaine de camions est actuellement en route direction Saint Denis.
Bloquera, bloquera pas ? Tout dépendra clairement de l’issue de la table ronde prévue à 10h00 ce matin entre les autorités, les transporteurs mais également les représentants d’associations. Alors que les Réunionnais s’interrogent sur l’action programmée par les transporteurs, ces derniers insistent avant tout sur leur détermination afin de faire baisser les prix des carburants.
L’ultimatum fixé par l’Intersyndicale des professionnels de la route (IPR) a d’ores et déjà porté ses fruits car les négociations sont prévues ce jour. Réclamant une baisse de 25 centimes par litre de carburant pour l’ensemble des consommateurs - professionnels comme particuliers -, les transporteurs ont finalement obtenu la tenue d’une table ronde et la suite de leur mouvement dépendra du résultat de cette réunion.
Afin de donner plus de poids à leurs revendications, les transporteurs se sont alliés avec plusieurs associations de consommateurs l’ARCP (Alliance des Réunionnais contre la pauvreté), Roul Pa Nou et Momon Papa lé la ou encore la LCRS.
Une fois encore : associations comme transporteurs affichent une détermination sans failles afin de faire baisser les prix des carburants et de la bouteille de gaz. La menace d’un blocage est donc bien présente.
Le 1er février ; le prix du litre d’essence a augmenté de 9 centimes (de 1 euro et 57 centimes à 1 euro et 66 centimes), le gasoil de 4 centimes (de 1,25 à 1,29 E) et la bonbonne de gaz coûte désormais 21,76 euros. Tout comme les transporteurs, l’ARCP réclame une baisse de 25 centimes pour tous les carburants et tous les usagers.