Trois associations pour les usagers de la mer et la défense de l’environnement ont uni leurs voix ce vendredi pour manifester leur mécontentement et réclamer la mise en place de réels dispositifs de sécurité sur les spots de surf de Saint-Gilles.
Réunis ce jour, les représentants de l’association Les Frères de la Côte, de Sea Sheperd Réunion et de Surf Rider Foundation ont exprimé leurs craintes et alerté les pouvoirs publics sur le manque de dispositif mis en place pour faire face à la menace requins.
Ces trois associations d’usagers de la mer ont établi un constat : selon elles, 80% des surfeurs français de haut niveau viennent de la Réunion. Il est donc urgent pour les sportifs qu’une solution pérenne soit trouvée pour leur permettre de pratiquer leur discipline en toute sécurité.
Les représentants des trois associations présentes ce jour ont réclamé d’une seule voix la réouverture des spots de surfs, en particulier celle de Roches Noires. Elles ont également préconisé plusieurs solutions contre la pollution des plages. Pour limiter les déchets aux abords des sites de surf, les associations préconisent plusieurs dispositifs :
- d’une part, la mise en oeuvre de collectes pour les professionnels opérant dans le port de Saint-Gilles. Ce moyen permettra aux usagers de la mer de récolter les déchets de poisson qui attirent les requins et contrôler la chaîne d’élimination ;
- la conservation des déchets de poissons dans des chambres réfrigérées sur le port, en attendant leur ramassage par les autorités compétentes ;
- les trois associations demandent enfin la mise en place d’une surveillance des spots de Saint-Gilles, une surveillance plus importante qui se ferait au moyen de zodiac, de jets skis. Le concours des hélicoptères de l’Etat a aussi été évoqué par les différents organismes.
