Pour continuer de pratiquer le surf - une des activités interdites par arrêté préfectoral au large de notre île - de nombreux Réunionnais ont dû s’envoler vers de nouveaux horizons. Certains ont choisi Tahiti.
À cause de la crise requin et depuis l’arrêté préfectoral interdisant la baignade et autres activités nautiques dans certaines zones, le surf a connu un coup d’arrêt. Certains Réunionnais ont donc fait le choix de s’expatrier. Parmi ceux qui partent, plusieurs se sont installés à Tahiti en Polynésie. Là-bas, les attaques sont plus rares et la pratique du surf est très répandue. Les requins présents dans les eaux sont devenus une attraction touristiques.
Pour plusieurs surfeurs réunionnais, la Polynésie française est devenu un refuge. Certains s’y sont rendus avant même que la crise requin éclate, alors que le surf se développait et devenait une discipline professionnelle suivie en masse comme Kéa qui est installé à Tahiti depuis 10 ans.
"Ils ont la culture de la mer, ils vivent en symbiose de la mer. Les requins sont vénérés alors qu’on en a peur à La Réunion", explique Kéa.
Mais pour d’autres, partir vivre à Tahiti, c’est pour des raisons professionnelles. Les écoles de surf fermant les unes après les autres et les possibilités de reconversion étant peu nombreuses à La Réunion, Claude, un moniteur de surf de l’île n’a eu d’autre choix que de s’expatrier. Et à Tahiti, il a découvert une nouvelle vision des squales.
En Polynésie, les requins présents dans les eaux et font le bonheur des plongeurs. Mais il ne s’agit pas là de requin-tigre ou de requin-bouledogue. En effet, les squales installés aux abords de Tahiti sont des pointes noires, pointes blanches, ou encore requins-citrons.
Malgré des attaques, la cohabitation fonctionne selon les acteurs du secteur du surf à Tahiti. En tout cas, aux abords de l’île, ces animaux ne sont pas pêchés car se sont es espèces protégées.