Malgré les vagues parfaites observées ce matin sur le spot des Roches Noires, aucun surfeur ou bodyboarder ne s’est mis à l’eau. Selon les Maîtres Nageurs Sauveteurs, la peur de croiser un requin et l’interdiction préfectorale, décrétée du fait de la vigilance forte houle, semblent avoir eu raison de la témérité des pratiquants nautiques. Sur le spot de la Folette en revanche, où la baignade est également interdite ce jeudi, certains passionnés sont partis à l’assaut des vagues.
Ce matin, les vagues aux abords de la plage des Roches Noires avaient une taille, une puissance et un déroulement impeccables pour les pratiquants de sports de glisse.
Pourtant, malgré ces conditions idéales, aucun surfeur ou bodyboarder ne s’est risqué à une session au large de la plage Saint-Gilloise. Hier, 7 surfeurs qui avaient bravé l’interdiction préfectorale ont été verbalisés par les gendarmes. En effet, les autorités ont décidé d’interdire la baignade et toutes les activités nautiques, depuis que l’alerte de vigilance de forte houle a été émise. Concernant initialement la zone entre la Pointe de la Table et la Pointe des Aigrettes, l’interdiction a été étendue mercredi soir jusqu’à la Pointe des Galets. Tout contrevenant s’expose donc à une sanction des forces de l’ordre.
Est-ce la menace d’une amende ou la peur du squale avec la forte houle qui ont eu raison de l’audace des surfeurs ce matin ? Selon le Maître Nageur Sauveteur de la plage des Roches Noires, c’est avant tout le risque requin qui a découragé les surfeurs. Selon lui, il y a un an, d’aussi beaux rouleaux auraient attiré de nombreux surfeurs dans l’eau : "Les habitudes ont changé par rapport aux récents événements sur les attaques de requin, il y a beaucoup plus de peur qu’avant".
Si à Saint-Gilles, les surfeurs n’ont pas mis leur planche à l’eau, sur le spot de la Folette au Port, où la baignade et les activités nautiques étaient également interdites ce jeudi, certains férus de surf, tractés par des jet-skis, ont glissé sur la mer déchaînée.