Ce mercredi, le ton est monté devant la mairie de Saint-Paul où se sont réunies les mères de familles occupant illégalement depuis plusieurs semaines des logements sociaux à l’Eperon. Suite aux différentes réunions, ces femmes ont obtenu d’être relogées temporairement au VVF, le temps de trouver une solution de relogement adaptée à leur situation.
Ces femmes que la municipalité saint-pauloise suspecte d’être politiquement instrumentalisées ont manifesté ce mercredi sur le parvis de l’hôtel de ville de Saint-Paul. Les accusations de manipulation sont catégoriquement réfutées par Jean-François Fromens, l’un des opposants de la députée-maire Huguette Bello qui soutient depuis le début les squatteurs de l’Eperon.
Déterminées à se voir accorder un logement social sur Saint-Paul, les mères de famille ont refusé deux propositions de relogement temporaire, avant de venir planter leurs tentes devant la mairie. Toutes ces actions et ces décisions, ces femmes en grande difficulté les assument.
En fin d’après-midi, une nouvelle proposition d’hébergement d’urgence a été faite aux six familles concernées. Elles ont accepté d’être relogées temporairement durant deux mois maximum. Ainsi, le CCAS de Saint-Paul et le Conseil Général espèrent que le délai permettra de trouver des solutions de relogement adaptées à chaque situation. Chaque famille bénéficiera par ailleurs d’un accompagnement personnalisé.