Douze récifs artificiels sont immergés tout autour du département et ce système vise avant tout à recréer un écosystème dans des zones peu poissonneuses. Les résultats sont étonnants et laissent place à la splendeur des fonds marins gorgés de richesses.
Des poteaux électriques réformes sont utilisés afin de participer à la vie sous-marine sous forme de récifs artificiels. Les résultats sont particulièrement étonnant car le béton laisse place à la prolifération d’espèces aux mille couleurs.
Immergés à vingt-cinq mètres de profondeur, ces poteaux électriques affichent un franc succès auprès des poissons : un an après leur installation dans les fonds marins, la zone est totalement habitée est les plongeurs peuvent admirer un spectacle haut en couleurs.
Au total, près d’une cinquantaine d’espèces ont colonisé ces poteaux électriques. A l’origine, cette zone sablonneuse choisie pour l’immersion de ces poteaux en béton était désertée par les poissons mais un an après cette installation atypique, un véritable récif est né.
Mathieu Pinot se passionne pour ces récifs artificiels et il a donc choisi ce thème pour sa thèse. Par conséquent, il explore régulièrement ces sites de toute beauté et analyse cette structure en béton.
"Le béton se prête bien à la colonisation par les organismes marins. On finit par avoir quelque chose qui ressemble de plus en plus à un milieu naturel, exactement comme une épave peut ressembler à un rocher et à un patrimoine naturel" explique ce chercheur.
Le but de ces récifs artificiels est clair, il s’agit de recréer un écosystème dans les zones pauvres en poissons.
C’est donc un coup de pouce pour la biodiversité mais également pour les pêcheurs car depuis deux ans, le lagon est une réserve marine où il est strictement interdit de pêcher.
Au Japon, ce système est devenu une véritable industrie avec "plus de 20 millions de m2 de récifs artificiels immergés le long des côtes".