Depuis plusieurs mois, les ouvriers qui travaillent sur le chantier du pôle femme-mère-enfant de Saint-Pierre subissent les assauts répétés de puces. Las de ces conditions de travail, les employés ont cessé hier leur activité en guise de protestation. Leur appel a été entendu puisque qu’un membre de la direction s’est rendu sur le chantier dans l’après-midi. Des opérations de désinsectisation ont débuté mercredi et se poursuivront ce jour. Les employés devraient pouvoir reprendre le travail dès vendredi.
Bien qu’étant minuscules elles sont parvenues à faire fuir les ouvriers du chantier du pôle femme-mère-enfant, à Saint-Pierre. Elles, ce sont les puces qui depuis plusieurs mois maintenant ont envahi les sept étages et cinquante salles de la structure en travaux.
Recouverts de produits anti-puces, les ouvriers ont tant bien que mal essayé de poursuivre leur activité. Mais piqués sur tout le corps, et excédés par des conditions de travail devenues "intenables", les ouvriers ont finalement cédé et abandonné leur poste hier.
Des réseaux de cablage au plafond, les parasites sont partout et rien ne semble pouvoir les déloger. Les équipes qui officient là sont donc très inquiètes. Devant l’ampleur de la situation et le refus des ouvriers de reprendre le travail jusqu’à ce que le problème soit résorbé, la direction a pris des mesures ce mercredi. Un membre de la direction de l’entreprise s’est en effet rendu sur le chantier hier après-midi.
A l’issue de cette visite, les responsables du chantier ont décidé de procéder à de nouvelles opérations de désinsectisation. Celles-ci ont débuté hier et se poursuivront ce jeudi pour permettre une reprise de l’activité vendredi.
Une première désinsectisation effectuée en présence des ouvriers n’avait pas permis d’éliminer les parasites. Les employés espèrent qu’une solution rapide et efficace sera trouvée pour qu’ils n’aient plus à travailler au milieu d’un "nid de puces".