Ce matin, le Secrétaire d’Etat à l’Outre Mer était attendu de pied ferme par les professionnels du BTP et les transporteurs. Devant la préfecture, une cinquantaine d’engins de chantier était plantée dans l’attente d’Yves Jégo. A 12h15, une réunion était programmée afin de faire le point sur les revendications. Après la phase des discussions, plusieurs demandes ont fait l’objet de satisfactions.
Tous Les professionnels du BTP et les transporteurs étaient unis ce matin en vue d’obtenir satisfaction à leurs revendications.
Environ cinquante engins de chantier étaient garés aux portes de la préfecture dans l’attente d’Yves Jégo.
Organisée par l’UNOSTRA, l’AVECA et le Collectif pour la défense des entreprises de travaux public et des transporteurs, cette manifestation aura permis d’aboutir à une réunion programmée à 12h15 précisément.
Face au contexte de crise actuel, plusieurs points de revendication étaient mis sur le devant de la scène ce lundi 18 mai.
Parmi les demandes de taille, les professionnels du BTP et les transporteurs demandaient l’application du plan corail sur la Réunion (étalement des charges sociales et fiscales).
Une meilleure compréhension de la part des banques et un engagement financier de l’Etat pour assurer la relance de la commande publique étaient également demandés au secrétaire d’Etat à l’Outre Mer.
Après la traditionnelle phase des discussions, les acteurs du BTP et les transporteurs ont obtenu satisfaction sur plusieurs points.
A l’image des Antilles, le plan corail sera officiellement applicable sur le département en juillet 2009 et ce dispositif sera étendu à l’ensemble des caisses. A noter : les mesures relatives au plan corail seront mises en place de facto sur le territoire.
Cet étalement des charges fiscales et sociales sera également accompagné d’autres mesures bénéfiques aux entreprises.
Cette mesure concerne tous les professionnels du BTP et les transporteurs de l’île, à savoir environ 3000 entreprises.
Par ailleurs, l’Etat s’est engagé à hauteur de "44 millions d’euros pour les collectivités afin d’assurer la relance de la commande publique".
Suite aux négociations, une annonce de taille a été faite : "les créances seront abandonnées à hauteur de 50%", toujours dans le secteur du BTP et des transporteurs.
Parallèlement, "l’étalement des créances restantes s’effectuera sur trois et cinq ans".
Autre point de satisfaction - déjà mis en place aux Antilles- : l’engagement des banques en vue d’assurer "un prêt à taux zéro à hauteur de 25000 euros, sur cinq ans".
D’autres mesures d’accompagnement ont également été proposées afin que les entreprises du cru (BTP et transporteurs) puissent faire face à la crise économique qui sévit.
C’est donc dans un concert de klaxons que les manifestants ont quitté la préfecture suite à ces annonces.