Les cinq premiers contrats d’avenir pour la ville de Saint-Paul ont été signés ce mardi. Les bénéficiaires de ce dispositif se réjouissent de pouvoir accéder à ces emplois, et de sortir de la spirale du chômage.
Ils sont âgés de 19 à 23 ans et sont issus des quartiers de l’Eperon, de Villèle, de Carrosse, de Plateau Caillou et de Sans Souci. Ces jeunes - trois hommes et deux femmes - sont les premiers bénéficiaires du dispositif des contrats d’avenir à Saint-Paul.
Après Saint-Denis, c’est donc au tour de la commune de l’Ouest de se doter des contrats d’avenir. Très décriée par l’opposition, cette mesure phare du programme du président François Hollande se présente comme une réponse concrète à la problématique du chômage qui touche durement les jeunes, et tout spécialement les populations des territoires ultramarins.
Les jeunes Saint-Paulois qui ont accédé à ces emplois ont des profils différents. Leur niveau d’étude va du CAP au BTS. Deux d’entre eux seront agents de bibliothèque, un autre magasinier. Le quatrième bénéficiaire de ce dispositif exercera le métier d’agent de surveillance de la voie publique (ASVP) et le dernier a décroché un emploi d’électricien.
Pour ces jeunes, les contrats d’avenir symbolisent la fin de la galère, eux qui étaient confrontés au chômage ou qui enchaînaient les petits boulots. Les trois hommes et les deux femmes débuteront leurs missions ce vendredi 16 novembre et travailleront 35 heures par semaine, ils seront payés au Smic.
La signature des contrats d’avenir s’est faite sous le regard de la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello. Interrogée, l’élue a rappelé que "les jeunes sont l’avenir de la Réunion", soulignant le taux de chômage des jeunes à la Réunion (60%) ; "un taux de chômage comparable à celui dans la bande de Gaza, zone en guerre".
D’ici 2013, 5000 contrats d’avenir seront signés à la Réunion dans le but d’améliorer les conditions d’insertion professionnelle des jeunes.