Une trentaine de pompiers ont dressé ce mercredi un barrage dans la rue de la caserne de Saint-Pierre. Venus d’Etang-Salé, des Avirons, de Saint-Louis et de Saint-Paul, ces soldats du feu sont déterminés à obtenir le paiement de leurs heures supplémentaires travaillées lors de leur mobilisation au Maïdo. Après avoir eu la visite du sénateur maire Michel Fontaine, du conseiller général André Thien Ah Koon et de la présidente du Service Départemental d’Incendie et de Secours Nassimah Dindar, les pompiers ont levé le barrage jusqu’à la rencontre avec un médiateur demain matin.
Alors que le feu couve toujours au Maïdo, un autre prend de l’ampleur au sein du SDIS. Les nombreux soldats du feu mobilisés sur l’incendie du massif des hauts de l’Ouest qui s’est déclenché le 25 octobre dernier réclament le paiement rapide de leurs heures supplémentaires. Pour combattre les flammes et éviter leur propagation, les soldats du feu ont enchaîné des jours et des nuits harassantes au plus près de l’incendie. Certains d’entre eux ont comptabilisé entre 200 et 300 heures en plus de leurs horaires habituels.
Exigeant que le taux horaire soit aligné sur le tarif pratiqué en métropole, soit 13 euros de l’heure, les pompiers veulent également avoir des précisions sur le délai du paiement de ces heures travaillées. "Pour l’instant, nous ne savons pas quand, ni comment, ni à quel taux horaire nous serons payés", explique Sylvestre Lagarigue, porte-parole des pompiers de Saint-Pierre.
Pour exprimer leur colère, les pompiers ont bloqué dès hier la rue Désiré Barquisseau où se trouve la caserne de Saint-Pierre. Une opération coup de poing destinée à interpeller la direction du SDIS. Ce mercredi, les soldats du feu ont poursuivi leur action. Des pompiers d’Etang-Salé, des Avirons, de Saint-Louis, de Saint-Paul et de Saint-Pierre se sont rassemblés pour faire valoir leurs revendications. Le sénateur maire de Saint-Pierre Michel Fontaine, le conseiller Général André Thien Ah Koon et la présidente du SDIS Nassimah Dindar sont venus à leur rencontre.
A la fin de ces discussions, la présidente a annoncé qu’un médiateur a été mandaté pour trouver une issue au conflit. Il s’entretiendra demain matin avec les pompiers, afin de trouver une solution. Les soldats du feu ont donc levé le barrage jusqu’à demain matin. Ils espèrent que le médiateur pourra remonter leurs doléances à la direction et qu’un budget alloué aux heures supplémentaires sera rapidement voté.