Ce dimanche 29 août, la Chambre d’Agriculture et la CGPER feront le point sur la situation actuelle des planteurs de cannes. Parmi les points positifs relevés par les représentants des agriculteurs, les retombées de l’augmentation de la prime bagasse qui a contribué à dynamisé la filière canne.
Les planteurs ont plutôt le sourire. L’augmentation de la prime bagasse a en effet donné un nouvel élan à la filière canne. A la suite de cette hausse, les planteurs ont voulu moderniser leur exploitation en investissant plus particulièrement pour la mécanisation de la coupe et l’utilisation de nouvelles variétés de canne.
Des boutures ont été commandées et attendent d’être livrées sur les zones de production. A la Saline, où se rendront ce matin Jean-Yves Minatchy ainsi que les membres de la Chambre d’Agriculture et de la CGPER, 5 jeunes agriculteurs ont entrepris de replanter entièrement 5 hectares de champs. Un projet salué qui reflète la volonté tenace des planteurs de dynamiser leur activité.
L’augmentation des engrais d’une part et les aléas climatiques de l’autre (cyclone Gamède en 2007) ont marqué une période noire pour les agriculteurs mais cette année, ils semblent se positionner dans une phase ascendante.
Si ce n’est les contraintes administratives jugées comme étant un frein à la progression des dossiers de replantation, la conjoncture actuelle s’avère favorable pour les agriculteurs.
Le rassemblement d’aujourd’hui permettra de faire le point sur le travail à nourrir pour faciliter l’action des planteurs. Pour Jean-Yves Minatchy, les agriculteurs "sont dans une phase dynamique".
Le dernier rapport de l’Insee indique que le secteur agricole se porte bien. La baisse des prix de l’engrais, la hausse de la prime bagasse qui s’élève désormais à 13,05 euros et le FEADER (Fonds européen pour l’agriculture et le développement rural) ont redonné espoir aux agriculteurs.
Les objectifs pour cette année sont ambitieux : les agriculteurs comptent en effet augmenter leur production de 1,9 à 2,5 millions de tonnes de cannes d’ici 2020. Pour autant, les délais d’attente pour la constitution des dossiers (de trois à six mois) sont jugés beaucoup trop longs par les planteurs, notamment les petits agriculteurs qui se sentent handicapés par ces lourdeurs administratives.