Le conflit qui dure depuis près d’une semaine entre les planteurs et les sucriers n’est pas approuvé par l’ensemble des agriculteurs. En effet, certains petits planteurs font entendre leurs voix depuis quelques jours. Ces-derniers estiment être les grands perdants dans le conflit et jugent les revendications concernant la présence d’observateurs sur la plate-forme superflue.
Le mouvement des planteurs se poursuit pour la quatrième journée consécutive. La réunion qui a eu lieu hier à la Providence n’a permis aucun accord. Les agriculteurs qui revendiquent une mobilité du technicien observateur sur l’ensemble de la plate-forme ou sa suppression totale n’ont toujours pas eu gain de cause.
En marge du mouvement général, un petit groupe constitué en majorité de petits planteurs commence à manifester son mécontentement. Eux qui ne voient pas d’objection à subir des contrôles au moment de l’échantillonage se disent piégés par cette grève et accusent une perte financière importante.
Sur les ondes de la première chaîne locale, les témoignages d’agriculteurs en colère ne cessent d’affluer. Un collectif aurait même été créé par quelques petits planteurs.
Cette division de plus en plus visible au sein des agriculteurs risque de compliquer la situation. Les usiniers qui ont concédé à quelques compromis notamment sur l’étape de la pesée maintiennent leur positions sur le cas des techniciens observateurs. Les sucriers revendiquent de leur côté leur droit à contrôler et vérifier la richesse des cannes qu’ils achètent aux planteurs.
A l’heure actuelle, plus de 30 000 tonnes de cannes n’auraient toujours pas été livrées.
