A la veille de l’anniversaire du classement de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco, des progrès restent à faire sur la propreté des sites remarquables de l’île. Exemple au Brûlé où sacs plastiques et détritus s’entassent au milieu de l’environnement naturel.
En 2010, cirques, remparts et pitons réunionnais ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Au site classé et arboré du Brûlé, un petit oiseau perché sur une branche fait entendre aux pique-niqueurs son chant mélodieux. Mais ne serait-ce pas plutôt un cri d’écoeurement au vue du tas de déchets, qui jonchent le sol ? Les visiteurs venus profiter du site sont obligés de faire place nette avant de pouvoir s’installer sur le kiosque.
Les immondices sont éparpillées. Les quatre groupes rencontrés ce matin ont tous pris l’habitude de prendre avec eux un sac poubelle afin de ramasser les ordures sur lesquelles ils tombent à chaque fois. Toutes partagent le même sentiment : de gros gros efforts restent à faire en matière d’environnement. Ne pas laisser ses poubelles derrière soi est un premier geste à faire par chacun pour préserver la richesse naturelle de l’île.
Pour pouvoir célébrer dignement le premier anniversaire du classement de l’île au patrimoine mondial, en profitant des exceptionnels paysages de la Réunion, des progrès restent à parcourir pour le jour présent et surtout pour les générations futures.