Deux avions sont partis hier soir, mais plusieurs milliers de passagers sont toujours coincés à la Réunion. Qu’il s’agisse de touristes en vacances ou de Réunionnais devant partir, la situation devient difficilement gérable pour les compagnies. Les aéroports parisiens pourraient réouvrir demain.
Petite bouffée d’oxygène dans ce chaos : deux avions ont pu quitter le tarmac hier soir. Un gros porteur d’Air Austral, un autre de Corsairfly. Les rares avions autorisés à partir se dirigent vers les aéroports du Sud de la France, notamment celui de Toulouse, ou de Bordeaux.
Air France annonce le départ d’un avion aujourd’hui de Toulouse pour la Réunion . L’avion devrait repartir de l’aéroport Roland Garros à 12h00 demain.
Pour l’instant toutes les compagnies de l’île ont des passagers qui restent en rade. Au moins 2300 passagers attendent de pouvoir repartir. Les hébergements se déroulent sans trop de confusion : les hôtels de la région Nord affichent complet. Les centres d’hébergement disponibles dans le Nord et l’Est sont pratiquement déserts, signe que les passagers ont misé sur la solidarité familiale, ou tout simplement d’étrangers.
Que ce soit Air Austral, Air France ou Corsairfly, toutes les compagnies en difficulté devront tôt ou tard, en fonction de la réouverture des aéroports parisiens, prévoir des vols supplémentaires. En plus de leur perte financière, elles devront affréter d’autres appareils pour éponger les retards :
"Nous avons prévu une série de vols supplémentaires dès le retour à la normale. Il nous faudra au moins 5 jours pleins pour écluser le retard ", déclare Gérard Ethève, PDG d’Air Austral.
Seuls les passagers en souffrance embarqueront sur ces vols en plus, les avions prévus au calendrier n’embarqueront que les voyageurs prévus sur les plans de vol d’origine. Tout est fait pour éviter un effet boule de neige dans ces retards. Les aéroports parisiens pourraient réouvrir d’ici 24 heures.