Les différentes actions organisées par les lycéens marquent leur volonté de prendre part au mouvement social qui s’amplifie tant à l’échelle locale que nationale. Hier, 200 élèves saint-paulois se sont regroupés sur le parvis de l’hôtel de ville, avec l’objectif avoué d’exprimer leurs craintes à la député-maire Huguette Bello. Dans le sud au Tampon, les élans de protestation se sont avérés plus marqués. Ce mardi, les élèves de plusieurs lycées sont dans la rue : à Roland Garros au Tampon, Roche Maigre à Saint Louis mais également à Sainte Suzanne, au lycée Bel Air.
Quelques feux de poubelles, des fleurs arrachées sur un rond point et des panneaux de signalisation dégradés ; voilà en somme le bilan de la manifestation qui s’est tenue hier au Tampon. A l’appel de l’Union nationale des lycéens (UNL), les élèves de l’établissement Roland Garros ont battu le pavé. Cette action qui a débuté tôt dans la matinée visait à matérialiser un rejet ferme de la réforme des retraites. Aujourd’hui encore, plusieurs manifestations ont débuté depuis 8h00.
A Saint-Paul, où les jeunes défilaient hier, aucun débordement n’a été recencé. En revanche, dans la commune sudiste, la tension entre forces de l’ordre et élèves était plus palpable. Aucun blessé à déplorer malgré les bousculades observées dans les rangs du cortège hier.
Alors que les parlementaires s’apprêtent à adopter le projet de loi sur la réforme des retraites, les lycéens réunionnais qui suivent de près l’évolution du mouvement dans l’hexagone multiplient les actions dans l’île. Aujourd’hui, les lycéens scolarisés à Roland Garros ont prévu d’organiser un blocus avec les étudiants.
