Relogées en urgence au village Corail, sept familles de Saint Paul et trois autres originaires du Port se disent prêtes pour un nouveau bras de fer. La raison de leur colère : il leur a été demandé de quitter temporairement les lieux - le temps du week end de Pâques - car les bungalows sont d’ores et déjà loués pour l’occasion. Malgré une autre proposition de relogement dans un centre de vacances de Saint Gilles, les familles s’opposent à ce départ temporaire en pointant du doigt des conditions insalubres.
Après avoir campé devant la mairie du Port et celle de Saint Paul, les dix familles relogées d’urgence au coeur du Village Corail sont priées de quitter les lieux, le temps du week end de Pâques, pour laisser place aux vacanciers qui ont réservé leur chambre depuis plusieurs semaines.
Au total, sept familles mal-logées sont montées au créneau à Saint Paul pour faire entendre et pour faire entendre leur détresse, les mères de familles sont passées à l’action en squattant des logements vides à l’Eperon. Au Port, trois autres familles à bout de nerfs n’ont pas hésité à camper devant la mairie. A force de négociations, un protocole d’accord a été signé la semaine dernière et les familles ont été relogées en urgence au centre de vacances de l’Ermitage, baptisé le village Corail. Cette mesure a été prise en attendant qu’une solution de logement fixe soit trouvée.
Quelques jours seulement après l’installation de ces familles au coeur du village Corail, il leur a été demandé de quitter les lieux les nuits du 23 et 24 avril car des vacanciers ont réservé leurs bungalows pour le week end de Pâques. Suite à cette demande, une autre proposition de relogement temporaire - pour deux jours - a été proposée aux familles concernées, il s’agit d’un autre centre de vacances situé à Saint Gilles.
Cet après midi, les mères de familles sont parties inspecter ces nouveaux logements mais au final, elles refusent catégoriquement cette offre en pointant du doigt des conditions insalubres. Sur les conseils de leur avocat, toutes les familles affirment aujourd’hui qu’elles ne quitteront pas le village Corail vendredi prochain.