La demande d’expulsion réclamée par conseil général auprès du Tribunal de Grande Instance a été rejetée. Pour les ex-salariés de l’Arast qui occupaient le Palais de la Source, c’est une vraie victoire. Ils ont décidé de quitter le Département "la tête haute".
Le Tribunal de Grande Instance de Saint Denis s’est déclaré incompétent dans le cadre de la demande d’expulsion des anciens salariés de l’Arast réclamée par le conseil général. Par conséquent, cette requête est rejetée et les manifestants n’auront ni sanction, ni amende.
Les treize anciens salariés qui n’ont pas quitté le parvis du Palais de la Source depuis plus de 20 jours ont été soulagés. Leurs anciens collègues se sont donc immédiatement rendus devant les grilles du conseil général où il ont crié leur volonté de voir sortir Nassimah Dindar.
La mobilisation et la solidarité restent de mise pour les anciens salariés de l’Arast qui continuent de se battre pour obtenir le versement de leurs indemnités de licenciement. Cet après midi, ils se sont réunis pour savoir s’ils allaient continuer à occuper le hall du Département.
Les manifestants ont bloqué la route devant le conseil général car Valérie Bénard - la porte parole des ex-salariés - n’avait pas été autorisée à entrer au sein du Palais de la Source pour rendre compte de la décision du tribunal de Grande Instance à leurs collègues qui occupent les lieux. Après négociations, les grilles ont été ouvertes pour laisser passer Valérie Bénard.
Le blocage partiel de la circulation au niveau du Jardin de l’Etat se voulait avant tout "symbolique" pour les manifestants.
Le conseil général a encore la possibilité de saisir le tribunal pour une nouvelle demande d’expulsion. Pour l’heure, la présidente du conseil général n’a pas pris la parole face aux manifestants.
A noter : la
Marianne d’Or reçue par Nassimah Dindar a été subtilisée par l’un des ancien salarié de l’Arast qui estime que la président du Département ne mérite pas cette distinction.
Les ex-salariés de l’Arast ont quitté le conseil général à 16h00 précises, ils ont décidé de "partir la tête haute et non sur une décision de justice".
Nassimah Dindar, la présidente du conseil général, s’exprime sur le dossier de l’Arast via la site Internet du conseil général. Retrouvez l’intégralité de cette lettre ouverte sur
www.cg974.fr