Ce matin, les anciens salariés de l’Arast ont manifesté devant le conseil général. Près de 200 personnes étaient sur place et réclament le versement de leur salaire du mois de décembre. Une cinquantaine de manifestants s’apprête à dormir devant le conseil général.
Ce matin, l’ambiance était particulièrement tendue devant les grilles du conseil général. Près de 200 manifestants - anciens salariés de l’Arast - ont tenté de faire entendre leurs revendications avec comme principal leitmotiv, le versement de leur salaire du mois de décembre et de leur solde de toute compte suite à la liquidation judiciaire de l’Arast.
Les portes du conseil général étant fermées, plus de 70 manifestants n’ont pas hésité à escalader les grilles en hurlant leur mécontentement. Plus déterminés que jamais, les manifestants ont forcé les portes, les unes après les autres.
Le hall du conseil général était entièrement assailli par les anciens salariés de l’Arast qui ont perdu leur emploi suite à la liquidation judiciaire de cette association. Ils sollicitent les autorités afin d’obtenir "une aide d’urgence" car depuis le 27 novembre, ils n’ont perçu aucun salaire.
Après avoir escaladé les grilles, les manifestants ont littéralement bousculé les vigiles placés à l’entrée du conseil général afin d’entrer dans le hall, dans l’espoir d’être reçus et entendus.
Les anciens salariés ont décidé de se rendre ensuite à l’AGS (Association de Garantie des Salaires) afin d’obtenir le versement relatif au travail réalisé en décembre. Ils sont également allés à la rencontre des anciens responsables de l’Arast.
"L’AGS nous a promis que nous serions payés pour le mois décembre et depuis le 27 novembre, nous n’avons absolument rien reçu. Le conseil général doit nous aider et verser une aide d’urgence !" scandaient les ex-salariés de l’Arast.
La situation était plus que tendue devant le conseil général, les manifestants ont crié haut et fort leurs revendications et la solidarité qui les lie : "tous ensemble, tous ensemble, nous voulons juste récupérer notre dû".
Les forces de l’ordre sont intervenues aux alentours de 11h40 afin d’évacuer les lieux. Plusieurs altercations ont eu lieu.
Ce soir, plusieurs dizaine de manifestants ont décidé de camper devant le conseil général dans l’espoir d’être entendus. Une cinquantaine de personnes sont encore sur place à l’heure où ces lignes sont écrites.