Cela fait plus de quarante jours que plusieurs ex-salariés de l’Arast campent devant les grilles du Conseil Général pour demander le versement de leurs indemnités de licenciement. Les propositions faites par le Département ne leur convenant pas, les travailleurs sociaux ont décidé de donner une nouvelle dimension à leur mouvement ce mercredi en menant une action coup de poing dans le chef-lieu. Dans un courrier adressé au Conseiller Territorial du Défenseur des Droits Didier Lefevre, la Présidente du Département Nassimah Dindar a confirmé les termes de la proposition faite par la collectivité vendredi dernier. Mais pour Paul Junot, "ce courrier n’a pas valeur d’un accord signé".
Après avoir manifesté pacifiquement devant les grilles du Conseil Général, entamé des grèves de la faim, sollicité l’intervention de médiateurs et de l’Etat, les ex-salariés de l’Arast et les personnes qui les soutiennent s’apprêtent aujourd’hui à franchir un nouveau cap. Interrogé hier, le Secrétaire Général de la CFTC Paul Junot estimait que les solutions mises sur la table par les représentants du Département "ne sont pas satisfaisantes". Pour rappel, là l’issue des discussions menées le vendredi 13 janvier, la collectivité avait fait plusieurs propositions :
- d’une part concernant les 241 ex-salariés qui d’une manière volontaire ne se sont pas à ce jour engagés dans une procédure contentieuse, et les 87 ex-salariés qui sont aujourd’hui en attente d’une décision du Conseil de prud’hommes, dont les salariés protégés, le Conseil général a proposé aux AGS de remplir leur mission, à savoir d’indemniser ces personnes étant entendu que le Conseil général s’engage à avancer 50% des sommes que verseraient les AGS, et ce sous forme d’une avance sous forme de concours. Selon les décisions de justice définitives rendues, les AGS rembourseraient alors le Conseil Général et réciproquement si le Conseil Général venait à être condamné.
D’autre part, le Conseil Général a souhaité que ne soient pas oubliées les personnes qui n’ont pas retrouvé de travail et demandé qu’une cellule de reclassement sous l’autorité du Préfet soit activée afin que des solutions soient trouvées.
Mais pour les grévistes, ces engagements ne sont pas suffisants. Ils réclament en effet un accord signé car selon eux, seul un document officiel peut garantir l’application des mesures annoncées. Les ex-salariés de l’Arast ont posé un ultimatum au Conseil Général pour que celui-ci réexamine ses propositions. Cet ultimatum a pris fin hier à midi. Face à ce qu’ils considèrent comme "l’immobilisme de la collectivité", les grévistes avaient décidé d’entamer une nouvelle action. Ils envisageaient hier de bloquer les principaux axes de Saint-Denis pour faire entendre leurs revendications. De son côté, la conseillère municipale de l’opposition Carmen Allié a appelé la population à la rejoindre à 8 heures ce mercredi devant le Conseil Général, pour une marche pacifique.
Dans une lettre adressée à Didier Lefevre, Conseiller Technique Territorial du Défenseur des Droits, la Présidente du Conseil Générale Nassimah Dindar a confirmé les termes de la proposition faite aux travailleurs sociaux le vendredi 13 janvier.
Cette lettre a été transmise aux représentants des ex-salariés de l’Arast hier vers 22h. Dans un communiqué diffusé ce mercredi, Paul Junot considère "qu’en l’état ce courrier bien qu’il engage davantage le CG qu’un communiqué de presse n’a pas valeur d’un accord signé entre AGS et le CG qui est le seul document qui mettra fin à la mobilisation".
Le Secrétaire Général de la CFTC indique que les grévistes restent "donc dans l’attente d’un accord entre le CG et l’AGS daté et signé par le CG et l’AGS" . Il ajoute : "Pour éviter encore de perdre du temps cet accord devra être élaboré en la présence du défenseur des droits, de la direction du travail, et d’une délégation des ex arast".
- d’une part concernant les 241 ex-salariés qui d’une manière volontaire ne se sont pas à ce jour engagés dans une procédure contentieuse, et les 87 ex-salariés qui sont aujourd’hui en attente d’une décision du Conseil de prud’hommes, dont les salariés protégés, le Conseil général a proposé aux AGS de remplir leur mission, à savoir d’indemniser ces personnes étant entendu que le Conseil général s’engage à avancer 50% des sommes que verseraient les AGS, et ce sous forme d’une avance sous forme de concours. Selon les décisions de justice définitives rendues, les AGS rembourseraient alors le Conseil Général et réciproquement si le Conseil Général venait à être condamné.
D’autre part, le Conseil Général a souhaité que ne soient pas oubliées les personnes qui n’ont pas retrouvé de travail et demandé qu’une cellule de reclassement sous l’autorité du Préfet soit activée afin que des solutions soient trouvées.
Mais pour les grévistes, ces engagements ne sont pas suffisants. Ils réclament en effet un accord signé car selon eux, seul un document officiel peut garantir l’application des mesures annoncées. Les ex-salariés de l’Arast ont posé un ultimatum au Conseil Général pour que celui-ci réexamine ses propositions. Cet ultimatum a pris fin hier à midi. Face à ce qu’ils considèrent comme "l’immobilisme de la collectivité", les grévistes avaient décidé d’entamer une nouvelle action. Ils envisageaient hier de bloquer les principaux axes de Saint-Denis pour faire entendre leurs revendications. De son côté, la conseillère municipale de l’opposition Carmen Allié a appelé la population à la rejoindre à 8 heures ce mercredi devant le Conseil Général, pour une marche pacifique.
Dans une lettre adressée à Didier Lefevre, Conseiller Technique Territorial du Défenseur des Droits, la Présidente du Conseil Générale Nassimah Dindar a confirmé les termes de la proposition faite aux travailleurs sociaux le vendredi 13 janvier.
Cette lettre a été transmise aux représentants des ex-salariés de l’Arast hier vers 22h. Dans un communiqué diffusé ce mercredi, Paul Junot considère "qu’en l’état ce courrier bien qu’il engage davantage le CG qu’un communiqué de presse n’a pas valeur d’un accord signé entre AGS et le CG qui est le seul document qui mettra fin à la mobilisation".
Le Secrétaire Général de la CFTC indique que les grévistes restent "donc dans l’attente d’un accord entre le CG et l’AGS daté et signé par le CG et l’AGS" . Il ajoute : "Pour éviter encore de perdre du temps cet accord devra être élaboré en la présence du défenseur des droits, de la direction du travail, et d’une délégation des ex arast".
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