Depuis le jeudi 5 janvier, les avertisseurs de radars sont strictement interdits. Le Gouvernement souhaite en effet la disparition de ces équipements permettant la localisation précise des radars routiers. Tout contrevant s’expose à une amende de 1500 euros, ainsi qu’à un retrait de 6 points sur son permis. Les usagers, vendeurs et constructeurs ont été sommés de se mettre en règle.
Avec la multiplication du nombre de radars aux quatre coins de la France, un nouveau marché a vu le jour : celui des avertisseurs de radars. Plusieurs millions d’usagers se sont équipés afin de connaître l’emplacement exact des radars et échapper aux amendes pour excès de vitesse.
C’est justement pour enrayer ce phénomène que le Gouvernement a signé un décret le 4 janvier dernier. Les avertisseurs ou détecteurs de radars étant désormais proscrits, les vendeurs et constructeurs doivent se mettre en conformité et revoir leurs matériels pour être en accord avec la nouvelle législation.
Depuis le 5 janvier 2011, seuls les "assistants d’aide à la conduite" sont autorisés. Ces outils qui sont directement intégrés aux véhicules ou vendus séparément signaleront non plus un point fixe - correspondant à la position précise du radar - mais une zone dangereuse, dans un rayon de 4 km sur autoroute, dans un rayon de 2 km sur la route nationale et dans un rayon de plusieurs centaines de mètres en ville. Le procédé doit permettre aux usagers d’être plus attentifs à leur conduite.
Ceux qui seront arrêtés en possession de détecteurs de radars risquent d’avoir une note salée. Tout contrevenant s’exposera en effet à une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros. Les autorités sanctionneront également les usagers par un retrait de points sur le permis (6 points). Les GPS et autres smart phones munis d’un avertisseurs de radars sont aussi visés par cette règlementation plus répressive.