Grâce au vol supplémentaire d’Air France, dont le décollage est prévu ce soir à 23 heures, tous les passagers de la compagnie aérienne, restés en rade jusque-là, vont enfin pouvoir repartir vers leur chaumière métropolitaine.
Après le quatrième vol supplémentaire programmé samedi 24 avril au départ de la Réunion à 22 h 25, Air France a lancé un cinquième vol supplémentaire ce soir au départ de la Réunion à 23 heures. Il s’agit d’un Boeing 747 affrété à destination d’Orly Ouest le dimanche 25 avril. Le départ aura lieu à 23 heures précises, avec une arrivée aujourd’hui lundi à 8 heures du matin. Ceci en plus d’un vol prévu au décollage à 21 h 30.
Inutile de dire que les naufragés du ciel, coincés pour certains depuis plus de dix jours, n’ont pas caché leur satisfaction. Pas de queue au comptoir d’Air France hier avant le décollage. Pas de file d’attente à l’enregistrement des bagages. Les passagers ont pris les devants afin d’éviter la précipitation.
Les derniers naufragés du ciel de la compagnie aérienne Air France sont sauvés, tellement soulagés de rentrer chez eux. " Cela fait plus d’une semaine qu’on est là, jusqu’au dernier moment on n’était pas sûr de partir, ça a été un peu la galère, donc on est soulagé et content de rentrer ", avoue un passager d’Air France après avoir enregistré ses bagages.
Malgré la gêne occasionnée, une autre passagère le prend avec le sourire. " On nous a rajouté cinq jours forcés, on l’a pris du bon côté, mais financièrement cela nous a coûté presque 500 euros supplémentaires ", regrette-t-elle.
Toujours avec le sourire, bien heureux de rentrer chez lui, un homme en partance sur le vol de 23 heures s’explique. " Nous sommes soulagés, nous ne sommes plus stressés, nous sommes bien contents de partir ", affirme-t-il devant ses enfants également ravis de retourner chez eux.
Mais une autre passagère a du mal à garder le sourire aux lèvres. Dans cette histoire, elle a perdu quatre jours de congés. " C’est par rapport à mon employeur, je vais certainement devoir prendre ces jours perdus en jours de congés ", regrette-t-elle amèrement.
Grâce à ce cinquième vol, la compagnie aérienne Air France aura finalement réussi à faire partir tous les naufragés du ciel restés à terre à la Réunion contraints et forcés, une prison certes mais une prison bien agréable tout de même, au soleil et sous les cocotiers !