En cette période de forte chaleur et d’humidité, les dépôts d’ordure sauvages dans les rues ou les terrains vagues contribuent à la prolifération des moustiques. Même si les cas de chikungunya ont considérablement baissé ces dernières années, ces tas de déchets représentent un facteur aggravant à l’invasion par les moustiques de certains quartiers, comme celui de Bois de Nèfles à Saint-Louis.
Des pneus, des batteries de cuisine, des récipients en plastique : es ordures s’entassent dans une des rues du quartier de Bois de Nèfles à Saint-Louis. Roselyne, une riveraine, fait le nécessaire dans son jardin pour éviter la prolifération des moustiques, mais à cause de ces ordures qui s’accumulent à quelques mètres de chez elle, elle est envahie par les moustiques.
Dans le quartier le ras-le-bol est général. Des monticules de déchets et même des carcasses de voitures abandonnés dans les rues, favorisent le développement des gîtes larvaires. Pourtant les autorités ont multiplié les messages de prévention et ont disposé des panneaux interdisant clairement ces dépôts sauvages.
Pour Giovanni, qui habite à la Chapelle un peu plus loin, la mairie doit intervenir pour régler cette situation, mais la lutte contre les moustiques est aussi l’affaire de tous. Ces dernières années, les cas de chikungunya ont considérablement diminué à la Réunion mais la vigilance reste de mise, surtout en cette période de forte chaleur et d’humidité.