En juillet prochain, le Parc National de la Réunion connaîtra son sort, concernant la candidature "Pitons, cirques et remparts" au Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’occasion de connaître les avantages d’une telle candidature.
L’Unesco a décrété que 2010 sera l’année de la biodiversité, et c’est dans cette perspective que la Réunion a été proposée, au côté de la ville d’Albi.
La France, parmi ses 33 biens classés par l’Unesco, n’en compte que deux inscrits en tant que patrimoine naturel.
"C’est surtout la reconnaissance de cette île perdue dans l’Océan Indien, dans laquelle on va trouver une végétation hors du commun et unique au monde" explique Hermann Thomas, conseiller écologique et naturaliste au Parc National de la Réunion.
Si la Réunion est sélectionnée, ce sera près de la moitié de la surface de l’île qui fera partie du patrimoine mondial.
Une aubaine pour les hôteliers, pour qui l’affluence des touristes n’est plus la même depuis l’annonce du chikungunya.
"L’image la Réunion a été bafouée, et les Réunionnais ont beaucoup souffert de ça" raconte Patrick Manoro, propriétaire d’un gîte et guide touristique, " cette candidature donnerait une autre image beaucoup plus positive de l’île".
Ce classement au patrimoine mondial de l’Unesco pourrait apporter 15% de touristes en plus, mais demandera également un effort, du côté des hôteliers de l’île, qui devront adapter leurs structures pour faire face à cette hausse de visiteurs.