Depuis un mois et un jour, les assistants d’éducation campent devant les portes de la Préfecture de Saint Denis pour faire entendre leur voix. La mobilisation apparaît comme le seul mot d’ordre à suivre : 348 postes ne seront pas renouvelés à la rentrée et face à cette décision, les assistants d’éducation montent au créneau pour sauver leurs emplois.
Depuis plus d’un mois, les assistants d’éducation se mobilisent et tentent de faire entendre leur voix en campant devant les portes de la Préfecture de Saint Denis.
Leur volonté est de se faire entendre par le Premier ministre qui sera en visite sur le département la semaine prochaines (les 9 et 10 juillet) mais la réponse est tombée ce matin : les assistants d’éducation ne rencontreront pas François Fillon en personne mais son secrétaire.
La préfecture a ordonné aux manifestants de "lever le camp" avant la venue du Premier minitres mais les manifestants campents sur leurs positions et refusent de bouger tant qu’une décision ne sera pas prise en leur faveur.
A l’origine de cette mobilisation : 348 postes ne seront pas renouvelés à la rentrée 2009/ 2010.
Les assistants d’éducation qui sont en poste depuis plus de dix ans pour certains seront remplacés "par des étudiants ou des médiateurs".
"Nous demandons à être intégrés en CDI (Contrat à Durée Indéterminée) sur les postes que nous occupons depuis des années" réclament les assistants d’éducation d’une seule et même voix.
Pour l’heure, aucune issue ne semble se dresser à l’horizon et les manifestants - qui se relaient jour et nuit devant les portes de la Préfecture - sont fermement décidés à "ne pas bouger tant qu’une solution ne sera pas apportée".
Aux alentours de 18h00, les forces de l’ordre sont intervenues pour lever le campement des assistants d’éducation installé devant la Préfecture.
Au total, cinq camions de la gendarmerie étaient présents sur le site mais une vingtaine de manifestants sont encore sur place à l’heure où ces lignes sont écrites et ils affirment qu’ils ne quitteront pas les lieux.