La reprise de l’activité au Port Est après 19 jours de blocage occasionne de gros embouteillages sur le quai. Les transitaires travailleront ce samedi pour résorber le retard accumulé.
Depuis la fin de la grève mardi à la Sermat et la reprise de l’activité mercredi, le ballet des camions s’enchaînent sur le Port Est. Les transporteurs doivent attendre plusieurs heures avant de pénétrer l’enceinte du port pour récupérer leurs marchandises.
En cinq ans de travail sur les quais, c’est la première fois que Moïse est confronté à une telle situation. Le flux important de camions arrivés sur les quai après la fin de la grève occasionne une très longue attente.
Depuis mercredi, c’est le même refrain pour les chauffeurs. Ils doivent patienter plusieurs heures à l’arrêt avant de prendre possession de son conteneur. Une fois chargé sur le camion, les marchandises prennent la route vers les clients.
Les transporteurs effectuent en moyenne sept à huit livraisons par jour. Mais en ce moment, à cause de l’embouteillage sur le quai, il n’est possible d’en faire que la moitié. Cette désorganisation est compliquée à gérer pour les responsables logistiques. Dans les bureaux, des piles de dossiers retard s’accumulent et le téléphone ne cesse de sonner.
Une surcharge de travail qui demande un rythme soutenu pour rapidement acheminer les marchandises aux clients. Il faudra attendre encore un bon mois pour résorber totalement les retards liés à la grève.
Plusieurs milliers de conteneurs doivent encore être déchargés au Port. Ils doivent arrivés à quai ces prochains jours après avoir été déroutés vers les ports de la zone pendant la durée de la grève. Ainsi, les transitaires travailleront exceptionnellement ce samedi pour tenter de résorber le retard accumulé.
