De plus en plus de conducteurs refusent d’obtempérer lors des contrôles. Trois ont refusé de se soumettre aux forces de l’ordre dans le Sud depuis le début de l’année. Ils ont été convoqués pour s’expliquer.
Faire demi-tour à l’approche d’un barrage des forces de l’ordre ou tenter de le forcer, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à tenter de prendre la fuite.
C’est le cas de trois conducteurs dans le Sud depuis le début de l’année mais aussi d’un motard dans l’Est. Celui-ci, flashé à 225 km/h a voulu fuir les Gendarmes mais a été rattrapé lorsqu’il est tombé seul dans un virage. Le motard attend désormais son procès derrière les barreaux. Les trois autres contrevenants fuyards sont convoqués au tribunal correctionnel pour répondre de leurs actes.
"Certains ont peur du contrôle, qui ont peur d’être pris en alcoolémie ou qui ne savent pas s’ils sont dans la limite", explique le chef d’escadron Stéphane Meyblum, commandant l’Escadron Département de Sécurité Routière du Sud-Océan-Indien. Il ajoute : "ceux qui se permettent de refuser d’obtempérer, nous les récupérons que ce soit immédiatement après l’infraction ou après une enquête particulière et ils sont alors appelés devant le tribunal correctionnels."
Le commandant rappelle : "pour ces personnes, les peines sont bien évidemment plus lourdes que celles afferrantes à une infraction du code de la route".
Un conducteur refusant d’obtempérer à un contrôle des forces de l’ordre risque jusqu’à 3 mois de prison et 3 750 euros d’amende.