Les ambulanciers sont en colère et comptent bien le montrer ce mercredi en manifestant sur Saint-Denis. Selon eux, la CGSS, l’ARS et les centres hospitaliers veulent "l’extinction de leur profession."
Les transporteurs sanitaires en ont assez. Ils s’élèvent contre des "pressions permanentes" de la Sécurité sociale, de l’Agence régionale de la Santé et des centres hospitaliers. Ils affirment que ces institutions veulent "l’extinction de la profession".
C’est un "ras-le-bol général" qui pousse les ambulanciers à exprimer leur colère contre les centres hospitaliers du Nord, de l’Est et du Sud. Ils déplorent notamment la mise en place d’un plan de circulation créé sur le CHU Félix Guyon sans concertation avec leur corps de métier.
Ils affirment qu’aucune place de parking ne leur a été réservée. Ils prennent donc parfois 45 minutes pour se garer. De plus, une fois les malades enregistrés dans l’établissement sanitaire, ils expliquent être aussi sollicités pour les faire passer de service en service. Ce qui ne fait pas partie de leurs missions.
Les ambulanciers n’ayant pas non plus été appelés autour de la table lors de l’élaboration du plan du nouveau Pole sanitaire Ouest, ils craignent que le schéma se répète là aussi.
Autres raisons de leur colère, l’expérimentation avec les taxis pour le transport de malades, le "positionnement en faveur des transporteurs non-sanitaires" des institutions de tutelle mais aussi un "contrôle acharné sur les entreprises et leurs patients".
Pour exprimer leur ras-le-bol, un sitting sera organisé ce matin à partir de 5h30 devant le CHU Félix Guyon à Saint-Denis. Une soixantaine d’entreprises de transports sanitaires ont été appelées à se mobiliser. Un déplacement est aussi prévu vers l’ARS, la CGSS de La Réunion et la préfecture de La Réunion.
La direction des centres hospitaliers auraient demandé à accueillir les représentants syndicaux à 5h30 du matin. Mais les transporteurs veulent d’abord se concerter avant une éventuelle réunion avec leurs interlocuteurs.