En ce début d’hiver, le ramonage est conseillé pour tous les propriétaires de cheminée par mesure de sécurité.
En ce début d’hiver austral, la température ne cesse de baisser dans les hauts. Les cheminées reprennent du service. Mais avant de faire crépiter le feu dans le foyer, une précaution s’impose : le ramonage. Cette intervention est obligatoire pour éviter tout désagrément ou accident pouvant aller jusqu’à l’incendie.
Sur l’île, on estime à 3000 le nombre de cheminées et les propriétaires ne sont pas toujours informés de leur fonctionnement et des gestes indispensables à leur bonne tenue. Les particuliers qui n’entretiennent pas correctement leurs cheminées encourent de graves dangers.
A chaque début d’hiver, Jacques Le Borgne voit son activité augmenter. Ce ramoneur professionnel intervient pour que les cheminées puissent être utilisées à plein régime pendant 5 mois en moyenne. La plupart du temps, les problèmes viennent de la mauvaise qualité du bois.
"Si c’est bouché, on peut s’asphyxier", met en garde Jacques Le Borgne, qui a conscience d’intervenir avant tout pour assurer la sécurité des usagers. Désormais, une carte professionnelle a été mise en place afin de garantir la qualité du travail réalisé par les artisans.
Circulation de l’air en été comme en hiver, utilisation du bois, risques encourus.... Le ramoneur dispense des conseils d’utilisation aux propriétaires, qui ne sont pas toujours informés. Des conseils plus qu’indispensables selon ses dires car "Les 3 quarts des personnes ne savent pas se servir de leur cheminée", souligne t-il.
Dans notre département, le ramonage est obligatoire une fois par an. Son coût varie selon les sociétés sollicitées. La prudence est de mise car un mauvais entretien de cheminée, peut l’abîmer et même conduire à l’obligation de la changer intégralement.