Ce matin, le mouvement de grève s’est encore durci au port. Les trois autres sociétés de manutention travaillant sur le port ont rejoint les salariés de la Société Georges Michel par solidarité.
Le mouvement de grève se durcit encore au port. Les dockers et personnels de quai de la Société Georges Michel (SGM) sont en grève depuis le 11 juin, soit dix jours de mobilisation. Leur revendication : une revalorisation de leur salaire à hauteur de 3,8% minimum dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) . La direction n’a décidé d’accorder que 2,85% d’augmentation. En raison de ce conflit social, plus de 1000 containers sont en attente d’être déchargés.
Ce matin, ils ont été rejoints dans leur mobilisation par des salariés des trois autres sociétés d’acconage du port, qui se montrent solidaires des 75 salariés de la SGM engagés dans le mouvement. En conséquence, l’activité est totalement à l’arrêt dans l’enceinte du port. Si l’accès à l’enceinte est toujours possible, les chariots élévateurs sont à l’arrêt et de nombreux bateaux sont à quai.
Pour rappel, cette grève a des conséquences importantes sur le fonctionnement du port. Plus de 1000 containers sont bloqués, dans l’attente d’être déchargés et certains navires ont été déroutés vers Maurice.
Inquiet de voir ce conflit à la SGM s’enliser, le préfet a décidé de mettre en oeuvre une procédure de conciliation. Ce jeudi, Michel Lalande rencontrera les salariés en grève de la SGM. De plus, une réunion est prévue cet après-midi entre la direction et les salariés, avec l’intervention de l’Inspection du Travail, sollicitée par le patronat.