Même si les perturbations sur le trafic sont moins importantes qu’hier à la même heure, les villes de La Possession et du Port sont saturées en direction de la route du Littoral. La conjonction des fortes pluies et des travaux sur la route en corniche provoque ce matin encore la colère des automobilistes pris au piège.
Ce matin encore, c’est la pagaille dans l’ouest et plus particulièrement au Port et à la Possession. Les automobilistes qui tentent de rejoindre la route du Littoral doivent une fois encore s’armer de patience car le trafic est saturé. Les traditionnels bouchons de La Possession prennent des proportions énormes.
Au total, le CRGT (Centre Régionale de Gestion du Trafic) totalisait cinq kilomètres d’embouteillages depuis l’échangeur du Sacré Coeur et l’entrée de la route en corniche à 8h00. Une heure plus tard, la situation s’améliore lentement puisque moins de quatre kilomètres sont recensés dans l’ouest.
Même si cette situation apparaît bien moins catastrophique que celle observée mardi 14 juin à la même heure, les automobilistes bloqués ne cachent pas leur exaspération. De plus, la route reste basculée jusqu’à demain matin pour des raisons de sécurité en raison des fortes pluies et des travaux de renforcement de l’ouvrage de la Grande Ravine.
Jusqu’à demain matin, la circulation sur la route du Littoral se fait sur deux voies en direction de l’Ouest et sur une voie dans le sens inverse. Autre point noir inévitable : la circulation se fait sur une voie dans les deux sens (1+1) entre les Potences et la Pointe du Gouffre en raison des travaux de renforcement de l’ouvrage d’art de la Grande Ravine. Loin d’être populaire, cette configuration est nécessaire selon les experts qui assurent qu’il existe un risque d’affaissement de la chaussée au niveau de la bande d’arrêt d’urgence.
Pour éviter les bouchons, nombre d’usagers ont emprunté les voies portuaires. Mais alors qu’ils pensaient gagner du temps en empruntant des routes secondaires, ces usagers ont bien vite réalisé que leur choix n’était pas judicieux. Ce matin, il fallait compter 35 minutes pour rejoindre la RN1.