Ce mardi, le maloya fête le 4ème anniversaire de son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Il est référencé comme « une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion ».
Depuis le 1er octobre 2009, le maloya réunionnais est inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco. Il est référencé comme « une forme de musique, un chant et une danse propres à l’île de la Réunion ». Il s’agit avant tout de sauvegarder cette forme culturelle en danger de disparition.
"Jadis dialogue entre un soliste et un choeur accompagné de percussions, le Maloya prend aujourd’hui des formes de plus en plus variées, au niveau des textes comme des instruments (introduction de djembés, synthétiseurs, batterie). "Il se métisse avec le rock, le reggae ou le jazz, et inspire la poésie et le slam. Il a été créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île » : c’est ce qu’on peut lire dans la dans la définition enregistrée par l’Unesco.