Utiliser la bio masse, le soleil, le vent pour créer de l’énergie c’est possible et le conseil régional souhaite s’investir à travers des projets respectueux du développement durable. De nouveaux moyens émergent et deux pistes sont d’ores et déjà exploitées : le thermique et la houle sont au centre de toutes les attentions.
Le thermique est au centre de toutes les attentions et pour cela, un banc d’essai sera installé à l’Université de Saint Pierre. Ce qui représente une première en Europe car le principe est clair : il s’agit de créer un moteur thermique à partir d’une différence de température...
Cette technologie nécessite de travailler en eaux intertropicales car il faut au minimum un écart de température de 20 degrés entre l’eau chaude de surface et l’eau froide des profondeurs.
La deuxième piste étudiée de près par la Région s’articule autour de la houle. En effet, un flotteur est placé en mer - flotteur qui se déplace avec la houle - et qui capte son énergie pour la transmettre à une pompe au fond de la mer. Il s’agit donc d’un genre de "pompe à vélo", une énergie propre des plus intéressantes...
Le but est bel et bien d’arriver à une "autonomie énergétique totale en combinant différentes technologiques". Cet objectif affiché par la Région est en adéquation avec les projets de la Réunion, tels que ceux affiliés au projet GERRI, ou "Réunion île Verte".
Par la suite, l’île pourrait vendre son savoir faire en matière d’énergies renouvelables. Dès à présent, 42 états insulaires seraient intéressés par ces techniques uniques au monde.