On le voit dans le riz habituellement. Le charançon est aussi présent sur les bananiers. Cet insecte ravage les plantations réunionnaises depuis 2006 et affecte les productions. Le charançon ronge le bananier de l’intérieur. Des pièges ont donc été mis en place par les producteurs pour sauver les récoltes de ce petit parasite qui fait de gros dégâts.
Ce petit insecte noir ne mesure que dix à quinze millimètres de long mais fait des ravages dans les plantations de bananes. Pour pondre ses oeufs, le charançon s’introduit à la base du tronc du bananier. Les larves grignotent ensuite le pied de l’intérieur. Si aucune mesure n’est prise, le charançon peut détruire une plantation de plusieurs hectares en moins de deux ans.
Depuis quelques années, les exploitants installés à la Réunion disposent d’un nouveau moyen de lutte contre ces insectes indésirables. Ce nouveau traitement non chimique a séduit de nombreux planteurs, qui y voient là un moyen d’entretenir leur cultures tout en respectant l’environnement.
Le principe de ce traitement : un piège qui contient de la phéromone, une hormone sexuelle qui attire tant les insectes mâles que les femelles. Cela fait cinq ans que Daniel cultive la banane et dès le départ, il a dû combattre le charançon. Aujourd’hui, il accuse toujours une perte de production, malgré la mise en place de traitements efficaces. Les professionnels recommandent l’installation de huit pièges par hectare pour protéger au mieux les productions de bananes.