La réforme du rythme scolaire n’est pas encore fixée mais les maires réunionnais et le Recteur Thierry Terret se préparent pour mettre en place la semaine de quatre jours et demi. Les difficultés techniques doivent être anticipées.
La réforme du rythme scolaire risque de coûte cher aux communes. C’est en tous cas le constat dressé par les maires réunis ce matin lors d’une réunion entre l’association des maires et le nouveau recteur de l’académie de la Réunion, Thierry Terret.
L’état prévoit déjà une aide de 50 à 95 euros par enfant mais ce, uniquement pour la première année. De nombreuses difficultés techniques devront être gérées par les communes : financement des assistantes maternelles (ATSEM) pour l’accueil des enfants, organisation portant sur les transports scolaires...
Les 24 communes de la Réunion doivent dès maintenant anticiper afin de gérer au mieux la Réforme du rythme scolaire.
A titre d’exemple, cette réforme va coûter 1 million d’euros supplémentaires pour la commune de La Possession qui compte 4000 élèves et environ 7 millions d’euros pour Saint Paul. Ce matin, le recteur Thierry Terret a pris acte du constat dressé par les maires.
Un calendrier difficile à tenir
En attendant la sortie des textes, les élus constatent les difficultés techniques qui s’accumulent. Cette réforme risque de coûter cher aux collectivités locales.
Au niveau national, la grogne monte contre la semaine de quatre jours et demi. A Paris, des syndicats d’enseignants ont appelé à la grève ce mardi 22 janvier dans les écoles primaires. Ces syndicats d’enseignants protestent contre les nouveaux rythmes scolaires, à la veille de la présentation du projet de loi pour la refondation pour l’école.
Une journée d’action nationale est également prévue mercredi 23 janvier à l’appel d’une intersyndicale qui réclame "le report de la mise en oeuvre de la semaine de 4 jours et demi officiellement prévue pour la rentrée 2013".
Selon le projet de décret du gouvernement, "les communes ont jusqu’au 8 février pour saisir le département et demander un report d’un an de l’entrée en vigueur de la réforme, soit à la rentrée 2014".
La députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello a adressé un courrier à Vincent Peillon dans lequel elle demande au Ministre de l’Education Nationale d’accorder une attention particulière aux modalités d’application de la réforme des rythmes scolaires dans notre académie.