Suite à la grève de la faim entamée ce matin par Marie-Lise Poudroux, employée au bureau de Poste de l’aéroport Roland Garros, la Poste a décidé de s’exprimer, affirmant que la mutation refusée par la postière est en réalité une promotion. La direction de la Poste affirme étudier actuellement sa situation pour trouver une solution.
Travaillant à la Poste depuis plus de trente ans, Marie-Lise Poudroux estime que les panneaux publicitaires installés dans l’enceinte de l’aéroport constitue une nuisance sonore insupportable. Après avoir signalé ce problème à sa hiérarchie, l’agent se serait vue proposer une affectation au bureau postal de Sainte-Marie. "On m’a dit soit vous acceptez, soit vous êtes licenciés", a t-elle expliqué ce matin. Pour protester contre cette situation, l’employée a entamé ce matin une grève de la faim. Une action radicale pour Marie-Lise qui se dit victime d’harcèlement moral.
Dans un communiqué, la Poste réagit à cette situation. "Depuis la mise en place du regroupement des bureaux de poste en « Terrain », tous les postiers affectés sur un Terrain sont amenés à travailler sur l’ensemble des bureaux regroupés." précise la Poste, soulignant que dans ce cadre Marie-Lise Poudroux est amenée comme ses collègues à travailler dans différents bureaux de Poste. L’avenant au contrat de travail évoqué par la gréviste de la faim serait, selon la Poste, une promotion, refusée par l’intéressée.
Selon la direction, le cas de la postière ferait l’objet actuellement d’une concertation avec la Chambre de commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR), le second employeur de Marie-Lise Poudroux afin de trouver une issue à ce conflit opposant la Poste à cette employée.