Les enseignants de l’établissement de Saint-Joseph entament leur deuxième semaine de grève. La réunion de samedi n’a rien donné. Le mouvement se durcit. Les enseignants demandent encore aux parents de garder les collégiens chez eux.
Les professeurs précisent tout de même que tous les cours manquants seront rattrapés avant la fin de l’année : « surtout pour les enfants en troisième. Ils seront préparés comme il se doit au Brevet des collèges… », affirme ce matin le responsable du collectif des parents.
Ce matin, la grève continue. Les enseignants se mobilisent contre la suppression de deux classes de sixième à la prochaine rentrée.
Le collectif des parents précise " qu’à la demande du rectorat, le principal du collège nous a convoqué pour une réunion vendredi dernier à 16h30 pour trouver une solution de sortie de crise. Après plus de deux heures de travail en présence de 15 personnes (parents et enseignants), malgré une proposition bien en dessous de ce que nous demandions, le collectif de parents et d’enseignants est arrivé à trouver un accord et le principal a transmis la proposition au Rectorat.
Le principal nous a informé que le rectorat étudiait cette proposition et rappellerait le soir-même.
Nous avons été complètement bafoués et méprisés par le Rectorat, car ces deux heures de négociation n’ont servi à rien. Le Rectorat a simplement répondu au Principal :
Refus total de notre proposition et venue d’une inspectrice d’Académie pour un échange ce lundi ou une sortie de crise sera probablement trouvée.
En conclusion, après 4 mois de demande auprès du rectorat et une semaine de collège vide, le Rectorat n’a rien d’autre à nous proposer que la venue d’une inspectrice qui n’a aucun pouvoir décisionnel pour un échange alors que nous discutons et faisons remonter nos revendications depuis fort longtemps.
Face à l’incompétence et au mépris du Rectorat envers les parents et tous les personnels du collège, nous envoyons un courrier à la plus haute hiérarchie en passant par nos autorités et responsables locaux, en leur demandant respectivement d’intervenir auprès du Rectorat pour apporter une solution à cette crise".